Il y a bien longtemps que l’un d’entre nous a « alimenté » le site du Club d’un petit article avec ses impressions, ses joies, ses soucis ou ses expériences en vol ; alors, devant ce manque de communication, je me lance aujourd’hui pour vous faire part de nos impressions, pour rafraichir les mémoires et donner des idées de balades en ce début de saison.
Novembre, Décembre, Janvier dans la grisaille ou le vent, sans vraiment voler, le temps semblait bien long et l’envie de se dégourdir les ailerons commençait à être forte.
Alors quand en ce début Février, une courte accalmie, avec du soleil et sans trop de vent, a montré le bout de son nez, Jean-Marie, Jacques et moi avons sauté sur l’occasion pour envisager un classique des ballades en semaine, l’incontournable arrêt gastronomique à Auch.
Donc en ce vendredi 5 Février, dès 09 heures, préparation de Fox Papa, vérification, nettoyage des vitres et check list en règle, passage à l’automate …..et, à 10 heures, en route pour Pamiers, notre première escale à un peu plus d’une heure, pour le premier changement de pilote.
Dès l’envol, un temps, un ensoleillement et une visibilité exceptionnels, les Pyrénées enneigées sont presque à portée de la main, du Canigou jusqu’au Pic du Midi.
Dans le ronron du moteur, c’est la montée « peinard » à 4 500 pieds avec un compagnon de route du SEFA, que nous n’avons jamais vu mais dont le contrôleur nous a gentiment rappelé la présence tout au long de la route….. et là, pour moi, une expérience que je n’avais jamais faite : pilote automatique en maintien d’altitude uniquement, plus de 35 minutes de vol sans toucher le volant. Fox Papa était devenu un tapis volant, pas la moindre secousse, pas de dérive …magique !!
Et puis, passé Carcassonne, libéré par Toulouse Approche, c’est le début de la descente vers Pamiers, où avec un vent nul, c’est un « kiss landing » et la fin de cette première étape.
Passage par la tour pour payer la taxe ; 4,28 € et c’est Jean-Marie qui reprend le manche pour nous conduire vers Auch à 30 minutes de vol.
Comme on le dit à la SNCF, Jean-Marie « a fait l’heure » et nous nous présentons à 11:55, verticale d’Auch, pour un atterrissage en 18, ou avec un PAPI 2 blancs, 2 rouges c’est aussi un « kiss ».
Petite photo souvenir, et c’est l’arrivée au restaurant dans les temps, car Fox Papa est attendu à 15:30 à Montpellier pour une séance de formation.
Maintenant, c’est du sérieux et nous entrons dans le vif du sujet, Jean Philippe, toujours aussi chaleureux et volubile nous reçoit sans chichi, avec sa générosité natutrelle.
Et comme d’habitude, c’est l’abondance et la qualité : garbure (obligatoire), buffet d’entrées : charcuterie, fruits de mer, légumes et salades à faire pâlir un restaurant chinois, puis une terrine de farci, puis au choix belles entrecôtes ou côtes de bœuf ou côtes de veau, grillées au feu de bois, puis magnifique buffet de desserts, café et vins à volonté, que nous avons dédaignés par sécurité …. Le tout pour 19 €, avec la prise en charge de la taxe d’atterrissage ; c’est vraiment une escale remarquable à recommander sans complexe.
Si l’envie, vous prend, n’oubliez pas de réserver. C’est toujours plein, les « aviateurs de tout poil », Douanes, Armée de l’air, Marine, ENAC, ESMA, EDF, … et les petits pilotes comme nous, qui le peuvent, en ont fait leur escale privilégiée du midi.
Après cette super escale que nous avons dû écourter, c’est vers 13:30, Jean-Marie qui reprend les commandes, pour 30 minutes, vers Gaillac, où il laissera Jacques nous ramener à la maison.
D’Auch à Gaillac, vol sans histoire, contrôleurs de Toulouse sympa, toujours un temps aussi calme, belle approche et bel attero.
Changement de pilote vite fait, le temps presse ……, Jacques prend les commandes, et c’est un magnifique retour par Albi, Saint Affrique, Bédarieux et le lac du Salagou, suivi d’une approche toujours aussi belle sur Montpellier, où nous nous posons à 15:15, là encore dans les temps, avec plein de belles images dans la tête ……….. et avec une envie de repartir pour une nouvelle balade comme celle-là, dès que nous en aurons l’opportunité.
Jean Marie Suquet, Jacques Toutain, Marc Chabassier,