INFORMATIONS SUR LE COAVIONNAGE
Chers amis,
Je vous recommande de prendre connaissance, ci-dessous, de l’article de Gil ROY (aerobuzz )ainsi que du communiqué de presse émanant de la DGAC sur la pratique du coavionnage.
De prime abord le coavionnage ressemble à une sorte de « blabla plane »porteur de sympathie et de convivialité. Cependant les risques encourus sont réels et fort bien décrits dans l’article d’Aerobuzz et du communiqué de presse de la DGAC.
Je vous remercie de les lire et d’y réfléchir.
Pascal RIDAO
Responsable Pédagogique
Article d’Aerobuzz
» Et même si le coavionnage pourrait se révéler à I’usage être une fausse bonne idée, sa pratique même à petite échelle, risque de faire des dégâts, avant de tomber dans les oubliettes. La DGAC.{Direction générale de I’Aviation civile), la FFA (Fédération française aéronautique) ainsi que les assureurs ne peuvent pas attendre que la fièvre médiatique retombe. Certains pourraient y perdre des plumes avant.
Dans son communiqué de presse diffusé le 15 septembre 2015, la DGAC a choisi de faire de la pédagogie. Certains diront de mettre les points sur les « i ».
« La réglementation permet à un pilote privé de partager les frais du vol avec des membres du cercle familial ou amical lors d’un vol privé ou de loisirs. L’extension au grand public sort du cadre privé et se rapproche du transport public »
A destination des passagers, elle insiste sur les grandes différences entre aviation de loisir et transport aérien public, en soulignant explicitement que les garanties de sécurité ne sont pas les mêmes.
« Le transport aérien public commercial est soumis à un ensemble de règles contraignantes relatives au pilote professionnel, à l’aéronef, à son entretien, à son équipement et aux procédures d’exploitation. Le transport public présente un haut niveau de sécurité bien supérieur à celui de l’aviation générale »
La DGAC attire ainsi l’attention de ceux qui seraient tentés par le coavionnage sur les risques qu’ils encourent : les risques d’accident pour les passagers, les sanctions disciplinaires et pénales pour les pilotes et les propriétaires des avions.
L’administration espère susciter une prise de conscience qui lui permette de gagner quelques semaines, le temps d’étudier la question avec notamment la FFA. Pour sa part, la FFA prépare un amendement << coavionnage » que les aéro-clubs seront invités à ajouter à leurs statuts dès la fin de l’année Entre la presse et les réseaux sociaux, le coavionnage bénéficie d’une publicité gratuite qui a pris l’aviation légère de court…
Difficile d’évaluer la réalité du phénomène. Mais une chose est sûre, cette forme de partage ne connaîtra pas avec l’avion I’ampleur qu’elle a atteinte avec la voiture. Les volumes ne sont évidemment pas les même, ce qui rend I’offre beaucoup moins attrayante. L’aviation est également plus contraignante. Entre les difficultés d’accès aux aérodromes et les aléas météo, il faut être motivé pour voyager en avion léger, ou passionné.Pour aller d’un point à un autre, n’importe où, n’importe quand, Ia voiture est imbattable. En revanche, pour une balade touristique pourquoi pas ?
Quelle que soit la trajectoire que suive le coavionnage, mieux vaut éviter les embrouilles, avant que cette formule en apparence alléchante n’ait démontré ses limites. La mise en garde de la DGAC est là pour faire réfléchir tous ceux qui seraient tentés.,’
Gil Roy I/ Aerobuzz.tr) »